Antibiotiques : les bons gestes à adopter !

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Les antibiotiques sont des médicaments précieux qui nous aident à combattre les infections bactériennes. Pourtant, leur efficacité peut être compromise et des effets indésirables peuvent apparaître, si on ne les utilise pas correctement. Pour en tirer le meilleur et préserver leurs bienfaits, voici les erreurs les plus courantes à éviter.

1. Suivre son traitement jusqu’au bout

C’est l’erreur la plus fréquente. Même si vous vous sentez mieux après quelques jours, il est crucial de terminer la durée totale du traitement prescrit par votre médecin. Pourquoi ? Parce que même si les symptômes ont disparu, certaines bactéries peuvent survivre et se multiplier à nouveau. De plus, arrêter prématurément favorise le développement de résistances aux antibiotiques, rendant les futures infections plus difficiles à traiter, pour vous comme pour les autres.

2. Respecter les prescriptions médicales et pharmaceutiques

Un antibiotique spécifique est prescrit pour une infection bactérienne particulière. Ce qui a fonctionné pour une angine il y a six mois ne sera pas forcément efficace contre une infection urinaire aujourd’hui. De plus, l’automédication peut masquer de vrais problèmes de santé et retarder un diagnostic précis et un traitement adapté. Sans parler du risque de prendre un antibiotique inefficace, voire dangereux, pour votre état actuel. Seul un médecin est habilité à diagnostiquer une infection bactérienne et à prescrire l’antibiotique approprié, à la bonne dose et pour la bonne durée.

3. Accepter que la prise d’antibiotiques n’est pas automatique

Les antibiotiques ne sont efficaces que contre les bactéries. Ils sont totalement inutiles contre les virus responsables de la grande majorité des infections hivernales (rhume, grippe, bronchite virale…). Insister auprès de votre médecin pour obtenir des antibiotiques dans ces cas ne fera qu’augmenter le risque de développer des résistances sans aucun bénéfice. Pour les infections virales, le repos, l’hydratation et les traitements symptomatiques suffisent généralement.

4. Garder sa prescription pour soi

Vos antibiotiques vous sont personnels et sont adaptés à votre situation. Les donner à une autre personne, même si elle présente des symptômes similaires, est une pratique dangereuse. La nature de l’infection pourrait être différente, nécessiter un autre type d’antibiotique, une posologie différente ou pas d’antibiotique du tout.

5. Signaler d’autres médicaments

Certains médicaments peuvent interagir avec les antibiotiques, diminuant leur efficacité ou augmentant le risque d’effets secondaires. Informez toujours votre médecin et votre pharmacien de tous les médicaments que vous prenez, y compris les compléments alimentaires et les produits à base de plantes, afin d’éviter ces interactions potentiellement dangereuses.

6. Parler des effets secondaires

Comme tout médicament, les antibiotiques peuvent entraîner des effets secondaires (troubles digestifs, réactions allergiques…). Il est important de les signaler à votre médecin ou à votre pharmacien. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’ajuster le traitement. Ne banalisez jamais un effet secondaire, même s’il vous semble léger.

En résumé, pour une utilisation responsable et efficace des antibiotiques :

  • Suivez scrupuleusement la prescription de votre médecin,
  • Ne prenez jamais d’antibiotiques sans avis médical,
  • N’interrompez pas votre traitement avant la fin,
  • Ne partagez jamais vos antibiotiques,
  • Informez votre médecin et votre pharmacien de tous vos traitements en cours,
  • Signalez tout effet secondaire.

En adoptant ces bons réflexes, vous contribuez à votre propre guérison et à la préservation de l’efficacité des antibiotiques pour les générations futures. N’hésitez pas à poser toutes vos questions à votre médecin ou à votre pharmacien, ils sont là pour vous informer et vous conseiller.

La pharmacie hospitalière

Au cœur du système de soins, le pharmacien hospitalier ou la pharmacienne hospitalière mène des activités variées en collaboration avec d’autres professionnels de santé, notamment des médecins, au sein des établissements de santé et médicosociaux publics et privés. Il ou elle contribue à la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse des patients et à l’utilisation des dispositifs médicaux stériles.

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