Cette journée a lieu tous les ans le 28 avril. Elle a été mise en place par l’OIT (Organisation Internationale du Travail) qui se consacre à la promotion de la justice sociale et des droits de l’homme et du travail dans le monde. Elle poursuit ainsi une mission de justice sociale.
Le but de l’événement est de rendre hommage aux victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles en organisant des mobilisations et campagnes de sensibilisation.
Chez UNEOS, afin de nous associer à cette journée, nous avons choisi de présenter le pôle de Prévention des Risques Professionnels et son Responsable, Théau Basser. Ce pôle de la Direction des Ressources Humaines se développe, se professionnalise afin de répondre aux demandes croissantes des salariés et aux enjeux de santé et sécurité des salariés.
1- Théau, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours ?
« Je suis issu d’un cursus Licence / Master en Ergonomie avec de nombreux stages de longue durée qui m’ont permis de mettre en place de réelles démarches d’amélioration des conditions de travail en entreprise.
Par la suite, j’ai découvert le milieu du consulting, qui a été pour moi très formateur. Ce secteur exige autonomie, débrouillardise, innovation et une grande ouverture d’esprit sur la prévention des risques professionnels, dans une approche plus globale. Cette expérience m’a permis de découvrir un grand nombre de structures, publiques comme privées : de mairies, à des hôpitaux, en passant par des centres de R&D, et même des stations de ski.
C’est à travers cette diversité que je me suis ouvert plus largement à la prévention des risques professionnels, au-delà du seul prisme de l’ergonomie.
Et, juste avant d’intégrer UNEOS, j’ai également eu l’opportunité de découvrir le secteur de l’industrie automobile chez Renault. »
2- À quel niveau interviens-tu ? Quelle est l’étendue de ton champ d’action ?
Je travaille en collaboration et en transversalité avec l’ensemble des autres pôles de la Direction des Ressources Humaines. Je peux également être amené à échanger avec le service qualité et à investiguer certains sujets en lien avec les conditions de travail. Je participe à la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT), organisée chaque trimestre.
Et puis, je peux être sollicité, de manière plus générale, par tout service ayant besoin d’un avis ou d’une intervention sur une problématique en lien avec les conditions de travail.
Mon champ d’action est aujourd’hui très large. Je peux intervenir sur l’ensemble des structures du groupe (Schuman, Belle Isle, Sainte-Marie, Sainte-Claire et De la Salle).
Mes niveaux d’intervention vont du cas individuel — par exemple, une personne rencontrant des douleurs ou des difficultés sur son poste — à une échelle collective, comme récemment lors de mes interventions dans le service de stérilisation ou en salle de surveillance post-interventionnelle.
3- De quelle manière procèdes-tu ? Quelles sont les méthodes que tu emploies ?
Mes méthodes d’intervention sont variées, mais j’aime particulièrement mobiliser les approches issues de l’ergonomie, notamment l’analyse de l’activité réelle de travail.
Cette démarche vise à observer, comprendre et étudier les tâches telles qu’elles sont réellement réalisées par les professionnels, dans leur contexte.
Selon les besoins, cette analyse peut porter sur un individu ou sur un service entier. Je commence par m’immerger dans le service concerné, où j’observe, questionne et interroge les professionnels sur leur activité.
Dans certains cas, je peux aussi filmer ou photographier des séquences de travail, utiliser des questionnaires ou encore mener diverses formes d’entretiens afin d’objectiver les éléments de mon analyse.
4- En quoi tes observations peuvent-elles aider les professionnels ?
Mes actions sur le terrain permettent de mettre en lumière les contraintes auxquelles les professionnels peuvent être confrontés (organisationnelles, techniques ou humaines), mais aussi de valoriser les ressources et les points forts des individus et des organisations.
À l’issue de ces analyses, j’élabore des axes de prévention qui sont ensuite discutés avec la Direction, l’encadrement et les professionnels concernés. L’objectif est de placer toutes les parties prenantes au cœur de la démarche d’amélioration des conditions de travail, dans une logique participative et constructive.
Pour aller plus loin dans la démarche, UNEOS a également rejoint la chaire behaviour en tant que partenaire. La chaire est en charge de l’étude de la dynamique des comportements humains et leur influence sur la sécurité et la sûreté sociétale et environnementale. Elle aide les entreprises à travailler sur différents axes :
- Travailler sur les comportements humains
- Travailler sur la prise de conscience des conséquences des actions et décisions
- Développer des outils de mise en pratique proactive
- Rechercher des innovations
- Développer des sofskills
En parallèle, Théau Basser endosse le rôle de référent handicap du Groupe UNEOS et aura pour mission de proposer et mettre en œuvre une politique handicap ambitieuse, axe majeur du prochain projet social d’UNEOS.
